La morphine n’est pas une drogue contrairement à ce que pourrait affirmer certaines personnes. Il s’agit en fait d’un opioïde ou un dérivé de l’opium. Elle est considérée comme étant un stupéfiant et son utilisation est strictement réglementée. C’est pour ces quelques raisons que la morphine est crainte de beaucoup de personnes. Ces dernières ont en effet peur de devenir toxicomanes. Mais quelles sont vraiment les répercussions de la prise de la morphine.
Un antalgique de palier III
La morphine est un antalgique de palier III, elle est donc très puissant. Elle peut être commercialisée sous plusieurs formes galéniques. Ainsi, les patients peuvent trouver du sulfate de morphine qui est à usage oral. Ce médicament se présente sous forme de gélule, de comprimés et même en sirop. Elle peut également être à libération prolongée ou immédiate. Ce médicament est uniquement prescrit dans un cadre médicolégal très strict pour les traitements ambulatoires s’opérant en dehors de l’hôpital. Outre le sulfate de morphine, il est aussi possible de trouver le chlorhydrate de morphine qui est utilisé pour les injections. Cette forme de morphine est exclusivement utilisée dans les services hospitaliers pour soulager les douleurs au bloc opératoire ou dans le traitement des cancers (vous pouvez vous renseigner sur cette grave maladie sur http://www.anticancer.fr/).
Les doses et les effets sur le système nerveux
Prise à faible dose, la morphine ne traverse pas la barrière qu’il y a entre le sang et le cerveau. Elle va plutôt agir sur la moelle épinière et a ainsi un effet antalgique. Si le patient en prend un peu plus, la morphine agit sur le cerveau et se fixe même sur certaines régions. Dans ce cas là, elle peut entraîner une euphorie. Si le consommateur dépasse la posologie normale, elle ira se fixer sur les centres respiratoires cérébraux. Pour rappel, ceux-ci contrôlent la respiration en plus de les inhiber. Il est donc courant de voir des arrêts respiratoires et souvent la mort dans le cas d’une overdose. Ce médicament est donc à prendre avec une grande précaution et ne doit pas être utilisé en automédication. Seul un professionnel de la santé peut la prescrire pour soulager certains maux.
Entraîne-t-elle la dépendance ?
Si elle est prescrite de manière adéquate, la morphine ne provoque pas de dépendance chez un patient ressentant des douleurs insoutenables. On peut cependant observer des cas de mésusage pouvant s’apparenter à une addiction. Dans ce cas, il s’agit surtout d’une dépendance psychique et physique. Le syndrome de sevrage aux opiacés apparaît donc lorsque le traitement est arrêté brusquement, voilà pourquoi il est toujours prudent de demander l’avis d’un médecin avant de prendre un traitement aussi puissant.